J’ai voyagé…jusqu’à une impasse. HELP!

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Tout commence bien, quelques séjours à l’étranger grâce aux études, un objectif professionnel réalisé, un objectif personnel en tête. Je sais ce que je veux dans la vie et j’ai toujours cru que c’était une qualité.

Seulement voilà, mon plus grand obstacle jusqu’ici était financier et quand je m’en sors enfin moyennement de ce côté là (assez pour la Chine), je me retrouve face au mur des visas: plus de statut étudiant, je travaille mais à mon compte, tout ce que je peux espérer c’est un visa tourisme pour 30 jours…quand on pars aussi loin et qu’on espère y rester au moins 1 an, ça fait très peu (et très cher)! Mon triste constat du jour.

Et pourtant, depuis bien longtemps je savais que mon statut et ma situation financière me poseraient problème pour voyager à l’avenir! Mais tant pis, je prend le risque! Alors depuis quelques mois je pense avoir réfléchi à tout!

 

Dans le désordre:

1) Jeune fille au pair: une très bonne idée pour peut-être même développer de nouvelles compétences linguistiques ou au moins ne pas avoir de frais de logement.

Mon problème: les frais de logement ne sont pas vraiment un problème quand on pars en Chine intérieur et qu’on gagne de l’argent de temps en temps. De plus, mes études étant terminées, je recherche véritablement un petit cocon dans lequel je puisse travailler à mon rythme, seule, donc ce choix est inadapté. Et pour couronner le tout, j’aurais un peu peur de tomber sur LA mauvaise famille…

2) V.I.E. (volontariat international en entreprise): sur le site de civiweb, tous les V.I.E. proposés dans le monde entier et tous les domaines. Ces offres sont top car c’est véritablement un emploi, mais dans un autre pays et les contrats sont généralement de 1 an! Et c’est généralement bien payé et un CDI de nos jours, même en France c’est pas facile, etc., etc.

Mon problème: « tous les domaines », c’est surtout pour les commerciaux et les ingénieurs, et selon les périodes, et selon les pays alors une formation langues/tourisme il y a peu d’offres. De plus, maintenant je suis à mon compte donc un temps plein n’est pas très approprié, bien que je saurais m’accommoder si je trouvais l’offre de mes rêves. Pour couronner le tout, il se dit ici est là que les entreprises ont déjà trouvé leur candidat et c’est donc uniquement par obligation qu’elles mettent leur annonce en ligne.

3) Professeur de FLE ou d’anglais à l’étranger: dans ma période « je veux à tout prix partir! », j’ai effectivement considéré les offres de professeur à l’étranger bien que c’est le métier que j’évite naturellement. C’est très pratique cet emploi, vous pouvez voyager et travailler, et découvrir la population locale et tout et tout.

Mon problème: comme je l’ai dit précédemment, j’évite à tout prix de devenir professeur mais bien TRADUCTRICE. C’est pas parce qu’on n’est pas dans son pays que l’on peut prétendre exercer n’importe quel métier…j’ai quand même tenté mais le système d’embauche s’est renforcé en Chine, il faut être sur place avec un visa de travail très souvent et deux ans d’expérience dans le domaine. C’est tout de même plus rassurant pour les élèves du pays!

4) Inscription sur tous les sites possibles d’offres de travail à l’étranger: il y a beaucoup d’offres sur le net, et de choix, et les moyens de communication sont simplifiés. Quoi de mieux qu’un travail pour partir à l’étranger?

Mon problème: il fut un temps où je scrutais véritablement toutes les annonces en temps réel sur le pôle emploi international, sur le site du gouvernement, en France et à l’étranger d’ailleurs. J’ai eu des réponses positives en Europe et en Chine mais souvent je ne pouvais pas être sur place au moment des entretiens alors j’ai abandonné l’idée en attendant le nouvel an puisque je ne souhaite pas partir avant le début du printemps.

5) Être en couple: en effet, l’avantage de la traduction freelance c’est qu’on est mobile, et si on a un peu de finances et/ou un compagnon riche (!), on peut se laisser aller aux « j’irais où tu iras! » (à vous de trouver la référence à la chanson…)

Mon problème: je veux croire qu’on peut être une fille et être indépendante, savoir voyager seul. Surtout pour moi, j’arrêterais certainement de rêver de voyages si j’étais en couple! Je ne fais définitivement pas partie de celles qui sont en couple par intérêt, next!

6) Tout quitter, tout changer: oublier les voyages, oublier ce pour quoi j’ai fait mes études, rayer cette partie de ma vie et chercher une vie « normale ». Je suis une vraie « housewife » quand je m’y mets!

Mon problème: j’ai en fait profiter des quelques mois précédents pour tester mes possibilités et j’ai postulé pour des CDI, tenter différents boulots auxquels m’accrocher mais malheureusement je ne suis pas bonne à grand chose d’autre que mon métier actuel. Aussi, loin d’être une enfant gâtée, je fonctionne à la passion donc rien ne va quand je ne fais pas ce que j’aime. Et puis, il n’y a pas toujours que du positif, j’ai aussi fait des sacrifices, j’ai pleuré, déprimé, lutté pour faire les études qui me méneraient au métier que je veux. Mon parcours je l’ai véritablement choisi, comment l’ignorer?

7) Globe-trotteur: c’est généralement assez léger niveau budget, on voyage, on rencontre des personnes différentes, on vit véritablement, c’est l’aventure, c’est fou!

Mon problème: moi pas faire de stop, moi avoir peur du noir, moi pas vouloir monter dans le camion d’un gros barbu! S’il y a bien une chose pour laquelle j’attends quand même mon monsieur un jour, c’est pour effectuer notre roadtrip en van. En attendant, bien que je considère qu’être une fille ne doit rien nous empêcher de faire, moi je suis une stressée de la vie et je ne partirai pas en sac à dos seule. Je ne suis pas ce type de voyageur, moi j’aime vraiment m’installer quelque part. Et puis il n’y aurait certainement pas beaucoup de temps pour mes traductions.

8) Gardien de maison: l’idée m’est revenue aujourd’hui. Elle présente tous les avantages que je recherche: un toit (grand!), seule et donc la possibilité de travailler à mon rythme, ailleurs et sans frais…

Mon problème: il semblerait qu’il s’agisse beaucoup de garde d’animaux ce qui n’est pas mon fort. Surtout – je n’y connais rien donc j’ai tout simplement tapé « Gardiennage de maison » dans mon moteur de recherche – il semblerait que cette possibilité soit davantage orientée vers les personnes âgées.

 

Cette dernière possibilité reste ma tentation alors si vous avez des pistes, des expériences à partager ou des conseils (je cherche surtout hors de France), merci de laisser des commentaires! Après, avoir un objectif ne doit pas nous faire faire n’importe quoi et prendre des risques, comme je le dis toujours, qu’on ne prendrais pas dans son propre pays.

Mes recherches sont généralement ciblées Chine pour l’Asie, Canada pour les Amériques et Europe en général puis j’effectue mon tri selon les offres. J’ai envie d’entendre quelqu’un me dire que je n’ai pas exploré toutes les pistes, qu’il y a LA solution juste sous mon nez, adaptée à mon budget et mes envies…alors, alors???

Mais moi c’est la Chine que je veux!

aller en CHine

6 commentaires sur “J’ai voyagé…jusqu’à une impasse. HELP!

  1. Je comprends tes questionnements. Pour ma part j’ai choisi la com/journalisme et pour l’expatriation ce n’est pas toujours le top… Je suis dans le même processus de réflexion mais pour retourner en Australie. Même mariée à un Australien c’est difficile (sympa l’administration aussie, non ?) car le visa coûte extrêmement/effroyablement/horriblement cher. Et sinon, j’ai déjà écoulé le PVT, donc comme toi, je cherche des solutions. As-tu essayé de réfléchir à un projet d’entreprise sinon ? Bon, je dis pas d’ouvrir ton hôtel, mais genre une agence de traduction, un concept bien spécifique ? Mais je sais que tout n’est pas si simple…

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    • Oui apparemment être marié avec un natif du pays je facile pas grand chose non plus. Une amie en Chine mariée à un chinois pouvait rester là-bas mais n’avait pas le droit de travailler!
      Pour répondre à ta question, je suis actuellement auto-entrepreneur et créer mon entreprise en Chine, j’y ai pensé comme toi mais c’est aussi beaucoup de papiers à venir, à voir…
      Bon courage à toi aussi alors! Ah, l’Australie… ce paradis difficile à atteindre!

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