I have a dream #3 L’heure du bilan

En cette fin d’année, il est temps de faire un bilan sur les quelques mois écoulés dans mon nouveau rôle de chef d’entreprise.

Je n’aime pas avoir de patron, mais je ne veux pas non plus être le patron de quelqu’un.

Cette phrase que j’ai lue récemment dans le livre « 100 euros pour lancer son business » de Chris Guillebeau, résume parfaitement ma situation. J’ai démarré toute petite et je compte bien rester petite. Je travaille avec des personnes du monde entier, comme je le souhaitais, et je continue de gérer mes affaires seule, je n’ai pas l’intention de développer une agence de traduction avec salariés et grosses finances.

J’ai très peu investi financièrement dans mon entreprise, la traduction ne nécessite pas beaucoup d’investissement matériel ou publicitaire comme certains autres domaines (les magasins par exemple). Pas besoin de local, je travaille de chez moi… ou ailleurs si j’en ai envie ! Je suis traductrice indépendante et j’en suis fière !

Les 2 gros points positifs de ces derniers mois :

  • travailler à son propre rythme: c’est techniquement impossible de travailler sur une plage avec un ordinateur (sauf si vous n’y tenez pas ou que vous y allez quand il n’y a pas de soleil). MAIS pas de trajet jusqu’au travail et donc pas de temps perdu pour le vrai travail. Je choisis moi-même mes horaires. Je peux travailler de 8h jusqu’à 10h puis passer à autre chose, jongler entre la vie professionnelle et personnelle, travailler tard le soir pour avoir plus de temps un autre jour. Par exemple, cette année j’ai décidé de prendre des vacances pour les fêtes, et ce qui est génial c’est de retrouver les même partenaires à mon retour !
  • être fière de chaque centime gagné: au delà d’un travail, la traduction c’est une passion, un plaisir, un hobby. Je traduis dans des domaines variés liés à mes intérêts personnels. Autrement dit, je gagne ma vie en faisant ce que j’aime et en plus je continue d’apprendre plein de choses tous les jours grâce aux thèmes abordés par les textes traduis, que demander de plus ? Je n’aime pas du tout le rapport à l’argent et pourtant je me suis découvert un certain intérêt pour la comptabilité, suivre chaque étape du développement de mon entreprise, évaluer la valeur de mon travail, tout simplement se dire que mon « salaire » reflète exactement mon investissement dans mon travail (ce qui n’est pas toujours le cas dans des emplois salariés).

Attention :

Trop de solitude, tue la solitude : beaucoup de personnes qui choisissent ce mode de vie sont indépendantes et aiment plutôt travailler seul, faire leur petites affaires. Quand ce mode de vie devient concret, il faut faire très attention à ne pas être seul en dehors du travail. Tout le monde a besoin de lien social, donc c’est très bon pour stimuler votre curiosité et améliorer vos connaissances d’être entouré ; mais surtout il est important de faire des coupures même si on est passionné, pour rester productif, efficace et ne pas devenir complétement fou ! Donc travailler à son compte n’est pas du tout synonyme de retrait de la société, au contraire vous n’avez pas de collègues comme tout travail l’impose alors il est essentiel de vous accorder des moments en société ! Personnellement je suis depuis devenue fan de course à pied et j’adore sortir uniquement pour le plaisir (ou presque).

Ma nouvelle bible de la création d’entreprise (petite) : « 100 euros pour lancer son business ». L’auteur est un entrepreneur globe-trotteur. Non seulement il nous confirme qu’on peut créer son entreprise avec peu de moyens, mais aussi qu’il est possible de voyager, vivre à l’étranger, être mobile et avoir une entreprise prospère. De manière générale, l’auteur nous rassure sur l’entrepreneuriat.business

Lancez-vous !

2 commentaires sur “I have a dream #3 L’heure du bilan

  1. Il a l’air super ce bouquin 🙂 D’accord avec toi sur l’importance de garder des liens sociaux, des loisirs, etc quand on travaille en freelance. Sinon, le côté bureau-dodo a un côté très lassant. En tout cas je viendrai plus souvent par ici. Mais tu l’auras compris, je suis un peu une blogueuse du dimanche.

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